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JW Anderson remporte le prix du défilé le plus incroyable à Milan

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Avant de fonder sa marque éponyme en 2008, Jonathan Anderson avait pour ambition de devenir acteur. Mais cette envie a rapidement changé après une audition à la Juilliard School, un conservatoire supérieur privé de musique et des arts du spectacle de New York, pour laquelle il a interprété un extrait de la pièce des années 1990, The Pitchfork Disney. C’est justement cette œuvre de Philip Ridley que Jonathan Anderson a pris comme point de départ pour élaborer sa collection masculine printemps-été 2023, conçue comme un hymne à la jeunesse.

Un premier défilé milanais remarqué

Vous ne le saviez peut-être pas, mais The Pitchfork Disney a été une véritable révolution dans le milieu du théâtre : une partie du public de la première en 1991 se serait carrément évanouie. C’est ce qui a poussé Jonathan Anderson à proposer une collection encore une fois subversive, avec des pièces qui changent, challengent nos perceptions du vêtement, et qui nous rappellent le caractère éphémère de tout ce qui est nouveau. En attestent les guidons de vélo BMX, ou encore les vinyles qui s’invitaient sur une poignée de mailles. On peut aussi citer le code-barres comme métaphore de la société de consommation, et l’auto-portrait de Rembrandt tiré de son œuvre Autoportrait à la casquette de 1630, infusé sur un tricot, qui souligne le caractère utopique de la modernité. Retour en images sur les détails dingues repérés sur le podium du défilé JW Anderson homme printemps-été 2023.

 

Rembrandt et son auto-portrait

 

 

Code-barres à gogo

 

Bi-matière

 

Le vinyle sur sweat à capuche

 

Le skateboard cassé incrusté

 

C’est ce qu’on appelle “avoir la tête dans le guidon” !

 

Esprit sportswear

 

Le T-shirt boîte de conserve   

This article is originally published by vogue.fr 

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